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Tome 10

Les résineux acidifient les sols.

Pas toujours.

 

La question étant vraiment très technique, je vous renvoie à la consultation des sites web adéquats.

Les anciens égyptiens faisaient des objets sculptés en bois de palmier.

Non.

 

Le palmier n'a pas de tronc véritable, donc pas de bois homogène. Ce qu'on appelle "tronc" par commodité devrait être appelé "stipe" ; c'est un empilement des restes de la base des feuilles.

Les druides cueillaient le gui sur les chênes.

Non.

 

Le chêne est une espèce excessivement peu "guitée". Les espèces courantes les plus parasitées sont le peuplier, le pommier, le tilleul, l'érable.

Lorsque fleurs mâles et fleurs femelles sont distinctes, elles sont sur des pieds séparés.

Pas toujours.

 

S'il existe des plantes à pieds mâles (ne portant que des fleurs à pollen) et pieds femelles (ne portant que des fleurs à graines) bien identifiés (citons par exemple : le pistachier, le houblon, le kiwi, l'ortie), il existe bien des plantes qui portent, sur le même plant, des fleurs mâles et des fleurs femelles.

Quelques exemples : 

• Un pied de maïs voit systématiquement fleurir des fleurs mâles en touffe au sommet et (à peu près) en même temps des fleurs femelles dans un ou deux épis portés sur le côté de la tige.

• Le chanvre a la propriété de changer parfois de sexe en fonction de la durée du jour : d'abord mâle en jours longs (autour de juin), les jours plus courts de juillet lui feront produire des fleurs femelles.

• Le papayer, qui est le plus souvent bien clairement soit pied mâle, soit pied femelle, a toujours une certaine proportion de pieds ayant des fleurs mâles et des fleurs femelles.

• Le noisetier possède des fleurs mâles et des fleurs femelles qui viennent à maturité à des moments différents.

Les fourmis amènent des pucerons sur les jeunes pousses.

Non, c'est le contraire.

Les pucerons, une fois installés, attirent les fourmis. En effet, ces dernières absorbent les restes non digérés de sève sucrée que les pucerons piquent à travers les tissus tendres de la plante. Il arrive même que les fourmis "traient" les pucerons : elles frottent le dos du puceron avec leurs antennes jusqu'à ce qu'une goutte de miellat soit libérée.

De même, le miellat récupéré sur les branches en cas de forte invasion de pucerons est la source de certains miels, en particulier le miel de sapin. Certains arbres à fleurs, tels le châtaigner et le tilleul, peuvent donner à la fois du miel de nectar (fleurs) et du miel de miellat (pucerons). Le miel de miellat est toujours foncé, et ne cristallise pas.

Ceci dit, il est envisageable que ce soient les fourmis qui amènent les cochenilles à bouclier, insectes qui ne volent pas et ne se déplacent quasiment pas.

Pesticides et produits phytosanitaires, ce n'est pas la même chose.

Si.

 

Ce sont des synonymes en ce qui concerne l'usage sur végétaux ; les produits phytosanitaires comprennent les herbicides, les fongicides, les insecticides, les acaricides ; les anglais ont inventé un néologisme pour l'ensemble : les pesticides. Nous avons repris tel quel le mot anglais.

Les "pour" parlent de produits phytosanitaires.

Les "anti" parlent de pesticides.

Les agriculteurs utilisent un autre néologisme : les phyto.

Le chanvre comme isolant dans une maison, c'est écolo.

Oui, plus ou moins,

 

Tout en insistant sur les excellentes qualités du chanvre, je m'amuse gentiment de voir que ce marqueur social écolo de ce début du 21e siècle est porté au pinacle par les mêmes personnes qui ont décrié l'utilisation du colza pour produire du bio-carburant, avec les arguments suivants : les bio-carburants utilisent des surfaces agricoles qui pourraient être nourricières ; le colza est une grande culture qui utilise des intrants chimiques. Pourquoi les mêmes arguments ne sont-ils pas appliqués à la culture du chanvre ?